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robert brasillach - Page 3

  • Brasillach, critique littéraire...

    Les éditions Laborintus viennent de rééditer un recueil d'articles de critique littéraire de Robert Brasillach sous le titre de Portraits. Écrivain et journaliste, Robert Brasillach, à qui l'on doit, notamment, Les sept couleurs, Comme le temps passe et Notre avant-guerre, mais aussi une Histoire du cinéma (avec son beau-frère Maurice Bardèche) ou un Corneille, a été une des principale victimes de l'épuration des intellectuels et est mort le 6 février 1945, dans les fossés du fort de Montrouge, sous les balles d'un peloton d'exécution...

     

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    " Il est facile à l’heure où l’Europe vit des temps difficiles, de renvoyer à la littérature la responsabilité propre de la politique. Parler d’une « repolitisation de la littérature française face à la montée des populismes » suppose d’attribuer à une certaine production littéraire une légitimité préventive. Pour beaucoup d’hommes et de femmes de lettres il est encore possible de soigner le monde de ses démons et de ses maux par le biais de l’écriture. Tâche admirable et haute dirait-on, même si le résultat connu aujourd’hui est bien différent. Pour nous, le but de toute littérature n’est plus celui d’éduquer des masses inermes intellectuellement, mais plutôt celui, plus difficile encore, de pousser le lecteur vers une réflexion critique. On sait que Robert Brasillach est coupable. Coupable de l’article 75 du code pénal, d’intelligence avec l’ennemi. Coupable d’un antisémitisme exacerbé dans les pages de Je suis partout, édité chez Fayard. Coupable, finalement, de ses idées et de ses écrits. Pas question donc de réhabiliter l’homme, mais plutôt de donner visibilité et reconnaissance au talent d’un écrivain. Nous, lecteurs passionnés de littérature, citoyens européens opposés à la peine de mort, savons également que Brasillach était l’un des esprits les plus prometteurs des lettres françaises, doté d’un talent sitôt reconnu par la critique de tout rang. La question se pose alors : faut-il lire un écrivain en fonction de ses idées et donc dans un contexte de censure préventive, ou faudrait-il peut-être séparer l’homme de cet écrivain ? Quant au champ littéraire, peut-on hisser Céline au rang de grand écrivain et oublier hypocritement ses Bagatelles pour un massacre, L'école des cadavres, Les Beaux draps ? Peut-on publier Pierre Drieu La Rochelle dans la Bibliothèque de la Pléiade et continuer de diaboliser Brasillach - auteur ? Brasillach fait néanmoins partie de ce grand patrimoine littéraire français que contrairement à ce qu’un petit groupe de pression pense, ne se compose pas d’auteurs choisis en fonction de leur idéologie. La littérature nationale n’est pas une littérature nationaliste. C’est également l’ensemble de ces esprits les plus étonnants, les plus hauts, même les plus détestables. PORTRAITS, l’un des textes les moins connus de Robert Brasillach, paru la première fois chez PLON en 1935, est réédité dans son édition de 1952, préface de Pierre Somville, note de Gilles Antonowicz. En tête de ces études, plus précisément des articles consacrés à des auteurs contemporains qu’il avait publiés dans des revues à partir de 1931, il exprime son fin talent de critique littéraire. "

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  • Qu'est-ce que le fascisme ?...

    Les éditions KontreKulture viennent de rééditer un essai de Maurice Bardèche intitulé Qu'est-ce que le fascisme ?. Beau-frère et ami de Robert Brasillach, normalien, professeur de littérature et balzacien éminent, Maurice Bardèche est devenu après la guerre la figure de l'intellectuel fasciste.

     

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    " Chacun croit savoir ce qu’est le fascisme et ce qu’est un fasciste. Ces mots font partie des injures les plus usitées mais également les plus dévoyées : le fasciste serait cet être brutal, imbu de sa propre supériorité, prêt à tous les moyens de l’oppression – torture, délation, emprisonnement arbitraire – que nous décrit l’imaginaire collectif ; le fascisme serait le maintien, au besoin par la force et la coercition, de la domination du capital sur le travail, voire de l’homme blanc sur le reste du monde. Quel détournement de sens ! par ceux-là mêmes qui ont réussi à imposer le capitalisme triomphant en vendant aux peuples la « société des loisirs » et la liberté des libertaires, tout en les enfermant dans le chômage de masse, la peur de la pauvreté, la violence sous tous ses aspects et la surveillance généralisée permise par les nouvelles technologies. Il est donc bien temps de se poser la question de ce qu’est le fascisme et de ce qu’il n’est pas.

    Après une analyse du fascisme premier – le fascisme italien qualifié ici de césarisme mussolinien – et de son évolution, l’auteur va décrire, dans leurs similitudes mais également dans leurs différences, les autres régimes qui y sont assimilés : le national-socialisme allemand, le régime de Vichy et le franquisme espagnol, assumant leur nécessité historique et leur grandeur, mais aussi leurs erreurs. Et il questionnera, après la déroute de ces régimes, leur prolongation : qu’est-il resté de leur esprit, s’est-il incarné vraiment dans les groupuscules néo-fascistes qui ont survécu ? Quelle influence a-t-il eue dans l’Égypte de Nasser, le Cuba de Castro ? Qu’est-ce qui fait l’essence même du fascisme, sa philosophie, sa vision de l’homme, de la nature et de leurs liens ? de la morale et de la liberté ? L’auteur tente ainsi de saisir le fondement de l’idéal fasciste, tentative d’un troisième ordre érigé contre les démocraties libérales et le communisme, et met en garde envers le faux fascisme, reconnaissable à ces signes : « Il emprisonne au nom des droits de la personne humaine et il prêche le progrès, mais il respecte les milliards et les banques sont avec lui. » "

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  • Sept nuances de gris...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier un roman de François Jonquères intitulé Robert B. , sept nuances de gris. Avocat, François Jonquères est secrétaire général du prix des Hussards.

     

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    " « Nul ne doit jamais plus prononcer son nom, ni connaître son œuvre pourtant magistrale. Il a été cent fois maudit, marqué au fer rouge d’un anathème si puissant qu’il le poursuit encore aujourd’hui, bien au-delà du tombeau.

    Robert B. a, en effet, signé des textes ignobles, d’une violence inouïe, proprement inacceptables, personne ne le nie. Ils étaient le reflet d’une époque dure et cruelle, entre rouges et noirs, où les coups et les injures pleuvaient, où l’antisémitisme faisait rage.

    Loin d’être un cas isolé, Robert B. est, cependant, l’un des rares à subir encore un châtiment rappelant les malédictions prononcées jadis par les dieux de l’Olympe.

    La vie enseigne, pourtant, le pardon et, pour les plus sages, conduit à reconnaître un droit à l’erreur qui, s’il n’efface jamais la faute commise, laisse toujours place à une possible rédemption. La tolérance, pierre angulaire de notre société, est universelle : rien ne peut venir l’entraver ni l’arrêter. N’oublions jamais que, si toutes les formes de haine méritent d’être réprimées avec force, l’homme n’est grand que dans le pardon.

    Le 6 février 1945, Robert B. a payé de sa vie ses errements politiques. Maudissez-moi car je lui tends aujourd’hui la main, avec ce roman en sept couleurs et autant de nuances. 

     Et ceux que l’on mène au poteau

    Dans le petit matin glacé, 

    Au front la pâleur des cachots, 

    Au cœur le dernier chant d’Orphée, 

    Tu leur tends la main sans un mot, 

    Ô mon frère au col dégrafé…

    Robert Brasillach,

    “Chant pour André Chénier”, 15 novembre 1944 (Poèmes de Fresnes). » "

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  • Brasillach et Degrelle...

    Les éditions Ars Magna viennent de rééditer, dans leur collection "Le Devoir de mémoire", un livre de Robert Brasillach intitulé Léon Degrelle et l'avenir de Rex. Écrivain et journaliste, Robert Brasillach, à qui l'on doit, notamment, des romans comme Les sept couleurs ou Comme le temps passe , des souvenirs comme Notre avant-guerre, mais aussi une Histoire du cinéma (avec son beau-frère Maurice Bardèche) ou un Corneille, a été une des principale victimes de l'épuration des intellectuels et est mort le 6 février 1945, à 35 ans, dans les fossés du fort de Montrouge, sous les balles d'un peloton d'exécution...

     

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    « J’ai vu Léon Degrelle, le jour exact où il atteignait sa trentième année, le 15 juin dernier. Ce jeune chef, à vrai dire, ne parait même pas beaucoup plus de vingt-cinq ans. Et ce qu’il faut avouer d’abord, c’est que, devant ce garçon vigoureux, entouré d’autres garçons aussi jeunes, on ne peut se défendre d’une assez amère mélancolie. On a cru déconsidérer Rex en l’appelant un mouvement de gamins. Aujourd’hui, il y a autour de Léon Degrelle des hommes de tout âge, et la seule jeunesse qui importe est celle de l’esprit. Mais l’essentiel reste dans la jeunesse réelle, la jeunesse physique des animateurs, qui s’est communiquée à tout l’ensemble. Hélas ! quand aurons-nous en France un mouvement de gamins ? » ainsi Robert Brasillach décrivait-il Léon Degrelle aux lecteurs de Je suis partout en juin 1936.

    De cette rencontre, et de quelques autres, Robert Brasillach tira Léon Degrelle et l’avenir de Rex, un petit livre qui nous fait découvrir à la fois les débuts du rexisme et la jeunesse de Léon Degrelle.

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  • Les pendules à l'heure...

    Les éditions Dualpha viennent de publier un livre de souvenirs de Pierre Monnier intitulé Les pendules à l'heure. Ami et confident de Céline dans l'immédiat après-guerre, il est de ceux qui ont permis la republication des œuvres du grand maudit des lettres françaises. Les Lettres à Pierre Monnier (1948-1952) de Louis-Ferdinand Céline ont été publiées par Gallimard en 2015.

     

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    " L’ami, le confident de Céline, remet les pendules à l’heure pour nous raconter ce que fut la réalité de la vie sous l’Occupation, les trahisons, les bassesses, l’héroïsme, le courage ou les mensonges qui nous firent tant de mal. Pierre Monnier nous décrit aussi avec brio les événements qui ont précédé le 10 mai 1940 : la trahison anglaise, le jeu des communistes, la lâcheté des dirigeants français…

    Tout cela, non seulement il l’a vécu, mais il le raconte avec sa verve accrocheuse et il dévoile les rôles tenus par certains, leur double jeu, leurs compromissions. Après un tel livre, les prébendiers de la Résistance ne sortiront pas indemnes de soixante-dix années de mensonges et de falsifications de l’Histoire. Les pendules à l’heure : un livre à découvrir d’urgence pour faire taire les assassins de la mémoire.

    Lire Pierre Monnier, c’est aussi entrer dans l’intimité d’un témoin de l’histoire qui fut l’ami ou le confident des grands noms du XXe siècle : Louis-Ferdinand Céline bien sûr, qu’il fut le premier à oser rééditer après-guerre, mais aussi Robert Brasillach, Thierry Maulnier, Kleber Haedens, Charles Maurras, Léon Daudet et bien d’autres.

    Grâce à Pierre Monnier, un grand nombre de mensonges volent en éclats, des évidences s’imposent, et l’adversaire principal surgit au grand jour, comme le cloporte que l’on découvre en soulevant une pierre. Il rapporte ce qu’il a observé avec une claire objectivité, sans concessions et dans la langue la plus directe. Il porte sur les hommes et les faits le regard le plus pénétrant, le plus révélateur et donne ainsi une vision authentique de ces années de fer, de feu et de sang qu’il libère de tous les mensonges dont elle est grevée par ceux qui s’acharnent à mettre le peuple de France en « condition ».

    Ce livre de l’honnêteté historique est, par voie de conséquence, le plus irritant pour les groupes de pression qui prétendent réduire notre mémoire à une perception limitative, réduc­trice et manichéenne.

    Les Pendules à l’heure, c’est l’arme au service de chaque Français pour une intrépide libération de la mémoire et du jugement… "

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  • Romantisme fasciste...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de rééditer un ouvrage de Paul Sérant intitulé Le romantisme fasciste avec une préface d'Olivier Dard. Journaliste et intellectuel de droite non-conformiste, mort en 2002, Paul Sérant a publié de nombreux essais, dont Les dissidents de l'Action française (Pierre-Guillaume de Roux, 2016).

     

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    « Ce livre n’est pas une étude sur le fascisme en général, ni une étude sur les mouvements politiques français qui s’inspirèrent de Mussolini ou de Hitler. C’est une étude sur la pensée politique de six écrivains français, très différents par leurs personnalités comme par leurs œuvres, mais qui, dès avant la guerre, se rejoignirent par leurs réactions devant les événements français et internationaux : Alphonse de Châteaubriant, Abel Bonnard, Louis-Ferdinand Céline, Pierre Drieu la Rochelle, Robert Brasillach et Lucien Rebatet. [...] On verra pourtant qu’ils se caractérisent, dans des registres divers, par le lyrisme, et que leur attitude politique se confond en grande partie avec la recherche d’un nouveau style de vie collective, d’une poétisation de l’ordre politique et social. […] Le commentaire des textes choisis est réduit au minimum nécessaire pour la compréhension du lecteur et ce n’est qu’au terme du livre qu’on trouvera mes réflexions personnelles sur les sujets évoqués auparavant. »

    Paru en 1959, le livre eut alors un indéniable retentissement et continua longtemps d’être cité ici ou là dans les synthèses sur le fascisme. Pourtant, une fois épuisé, il ne fut pas réédité. Alors même que se multipliaient les publications concernant les écrivains et les sujets ici étudiés. Or leur abondance n’enlève rien à l’acuité du regard qu’a posé sur eux Paul Sérant. Lire aujourd’hui Le Romantisme fasciste garde tout son intérêt. Magistralement préfacé par Olivier Dard, enrichi en annexe par l’« Introduction à la littérature “fasciste” » de Jean Turlais et complété par une bibliographie de Paul Sérant signée Alain de Benoist, il est mis à la disposition du public contemporain avec tous ses atouts.

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